Les abeilles, empêcher leur disparition
Si depuis quelques dizaines d’années on constate une mobilisation importante dans la lutte pour la sauvegarde des abeilles, c’est bien qu’il existe aujourd’hui un risque d’important de voir disparaitre nos chères petites butineuses !
En aidant à combattre la mortalité des abeilles, à protéger les plantes à fleurs, les arbres fruitiers et tant d’autres espèces, vous pouvez sauver les abeilles de la disparition et stopper l’effondrement des colonies. L’enjeu économique que représenterait la perte des abeilles est considérable. Acteurs incontournables dans la pollinisation, les abeilles participent à la reproduction de plus de ¾ des espèces de plantes cultivées en Europe.
Le syndrome d’effondrement que l’on a constaté depuis assez longtemps doit être stoppé sous peine de voir les ruches totalement désertées et voir chuter la production de miel et autres produits de la ruche. La vie des abeilles et donc aussi celle de beaucoup de plantes sont en jeu. Il est donc du devoir des autorités, mais celui de chaque citoyen de se mobiliser et d’agir à son niveau pour éradiquer ce problème.
Plusieurs hypothèses ont pu être soulevées pour tenter de comprendre ce phénomène d’effondrement. A l’Ecole nationale vétérinaire, on réalise de nombreuses études sur les maladies des abeilles ou les maladies du couvain (ensemble des larves de la ruche). On constate différentes causes probables, les agents biologiques, comme les insectes prédateurs, les agents chimiques, comme les pesticides, l’environnement, souvent appauvri en plantes mellifères, les pratiques apicoles, avec un entretien des ruches plus ou moins respecté,…
A son niveau, l’apiculteur peut nécessiter de l’aide extérieure pour lui permettre de travailler dans de meilleures conditions. Pour permettre à chaque colonie d’abeilles de butiner les bonnes plantes à fleurs vous pouvez parrainer une ruche et ainsi lutter contre l’effondrement des colonies. En retour vous recevrez une partie de la récolte, plusieurs pots de miel avec lequel vous pourrez vous régaler longtemps, car la conservation du miel peut être de plusieurs années.
Le métier d’apiculteur
L’apiculteur professionnel assure non seulement la production du rucher mais veille surtout à ce que les abeilles évoluent dans de bonnes conditions. Les problèmes sanitaires en apiculture ont toujours existé, les apiculteurs en relation avec les professionnels issus de l’Ecole nationale vétérinaire, ont appris à gérer les situations difficiles.
Une bonne production va de pair avec de bons outils ; tout d’abord un environnement propice au butinage est de rigueur. Selon les régions et le type de fleurs proposé aux abeilles, le miel aura une texture et une couleur différentes. Ainsi le miel d’acacia sera très clair alors que le miel de miellat (ou miel de sapin) aura une couleur très foncée. De même en fonction de la variété de fleurs, on trouvera du miel monofloral, comme le miel d’acacia ou du miel polyfloral ou miel toutes fleurs.
Donc en plus de choisir un bon emplacement pour son rucher, l’apiculteur va devoir s’occuper du bon fonctionnement de chaque ruche. Le miel est composé de sucre (fructose) et de glucose, le premier absorbe l’eau et est liquide, c’est le cas pour le miel de miellat, le second cristallise plutôt vite. C’est pourquoi il est important de surveiller le degré d’humidité du miel. Au-delà d’un certain degré d’humidité (21%), il fermente. Pour assurer une bonne conservation du miel, il faut éviter de récolter un miel trop humide, si c’est le cas il faudra déshumidifier avant l’extraction du miel.
Généralement l’apiculteur ne procède pas à l’élevage de reines, il utilise des cadres possédant déjà du couvain issus d’autres ruches. S’il veut développer son rucher, il peut se lancer dans la production de reines, mais attention, l’élevage de reines demande le respect de nombreuses étapes !
Si l’entretien des ruches est important c’est qu’il en va de la vie des abeilles
L’apiculteur veille à ce qu’elles ne manquent pas de nourriture et lors de la récolte, il fait en sorte de leur laisser de quoi assurer leur propre consommation de miel. Il veille également à protéger la ruche des maladies du couvain qui serait fatale pour la survie de la colonie.
Au cours de ses travaux et des manipulations autour et au sein de la ruche, l’apiculteur doit se protéger des piqûres d’abeilles. Le plus souvent il porte une combinaison qui le couvre et le protège de la tête aux pieds, mais il peut aussi n’utiliser qu’une simple veste. Il se couvre également les mains, principales parties du corps en contact avec le matériel.
Pour éviter d’affoler les abeilles et risquer d’être piqué, il est de coutume d’utiliser une tenue de couleur blanche. Les abeilles seraient indifférentes au blanc, alors que les couleurs sombres provoqueraient chez elles une sorte d’agression, elles identifieraient les couleurs foncées à d’éventuels prédateurs, raison pour laquelle elles attaqueraient. L’apiculteur peut également opter pour d’autres couleurs, comme des couleurs pastels, qui auraient le même effet que le blanc.
L’apiculteur intervient souvent en plein soleil et avec une tenue blanche, qui réfléchit les rayons du soleil, il peut travailler dans de meilleures conditions.
On compare souvent les apiculteurs à des cosmonautes, car comme eux, ils sont tout en blanc, avec une tenue fermée de la tête aux pieds, et ce afin d’éviter aux abeilles de s’engouffrer dans la moindre ouverture !
Encourager le travail de l’apiculteur
Quand on pense aux ruches on pense plutôt aux piqûres d’abeilles mais l’apiculteur est rarement piqué et son métier le passionne.
Pensez à tout ce miel qu’il va récolter, mais aussi à la gelée royale, au pollen, à la cire, tous ces produits que vous utilisez chaque jour.
L’apiculteur vit de son travail, il évolue dans un environnement sain et agréable, il est au contact de la nature, en extérieur, au milieu des abeilles et près des champs de fleurs. Et, pour chaque colonie d’abeilles dont il a la charge, au-delà de tous ces avantages, il lutte contre la mortalité des abeilles et participe à combattre les maladies des abeilles en partenariat avec les vétérinaires et chercheurs en apiculture.
Chaque ruche va lui permettre entre 20 et 30 kg d’extraction du miel. Il va pouvoir le conditionner en pots, vous expédier la contre partie de votre parrainage et vendre sa production.
Chacun aura sa propre consommation de miel ! vous, l’apiculteur, et surtout les productrices elles-mêmes !
Les abeilles, petites butineuses chères à tous, sont friandes de nombreuses espèces de plantes, et qu’elles soient reine, ouvrières ou bourdons, elles contribuent toutes à la production de miel. C’est pourquoi il est plus qu’important d’y faire attention, de les protéger du mieux qu’on peut et quand on en a les moyens, de participer aux parrainages de ruches afin d’aider l’apiculteur dans son entreprise. Tout ceci n’est pas en vain, vous pourrez bénéficier des pots de miel promis en contrepartie de votre parrainage. Vous pourrez déguster ce miel toutes fleurs présenté dans des petits pots personnalisés.