Le dépeuplement des abeilles et des ruches, un fléau à l’échelle mondiale !

Comment sauver les abeilles de la disparition


Depuis des années maintenant, on constate que de nombreuses populations d’abeilles dépérissent. Ce fléau dit de Colony Collapse Disorder (CCD) ou syndrome d’effondrement de colonie a un impact économique bien réel. Il faut savoir que la pollinisation génère une forte valeur économique, environ 153 milliards de dollars par an au niveau mondial. L’abeille est un acteur économique de poids grâce à sa contribution à l’agriculture, sans insectes pollinisateurs, plus des ¾ des végétaux ne pourraient pas se reproduire.
Avec le déclin des abeilles ce sont plus de 130 types de récoltes qui seraient menacées, fruits et légumes, reproduction des plantes, céréales,…

Le nombre d’abeilles domestiques a chuté de 25% en Europe entre 1985 et 2005.

La disparition des abeilles est une vraie menace qui nous concerne tous. Agissons ensemble pour la combattre. La protection des abeilles et de leur environnement de plantes à fleurs stoppera l’effondrement des colonies !

L’apiculteur, un acteur primordial, les fleurs des alliées indispensables !

Même si les pouvoirs publics jouent un rôle important dans la protection des abeilles, le principal acteur dans la lutte contre l’effondrement des colonies et le recul de la mortalité des abeilles est l’apiculteur. Sans lui la pollinisation ne serait pas optimale. C’est lui qui va aider les colonies d’abeilles à se développer dans les meilleures conditions possibles et assurer la survie des abeilles.

Pour faciliter le travail des abeilles, la présence de plantes mellifères est indispensable. En plantant les bonnes plantes et fleurs à proximité des ruches, on améliore la qualité de toute la production.

Abeilles domestiques ou sauvages, un seul et même combat !

Aujourd’hui, même si l’unique espèce domestiquée est l’Apis mellifera, il faut aussi compter sur les abeilles sauvages dans le processus de pollinisation. Des centaines de sortes d’abeilles sauvages, comme les bourdons, les andrènes, les mégachiles ou autres osmies, qui ne représentent pas un intérêt économique direct (ils ne produisent pas de miel), ont un rôle primordial dans la reproduction de beaucoup de plantes sauvages ou cultivées. Toutes les races d’abeilles sont menacées de disparition. Au sein même de la ruche, on constate également une réduction de l’espérance de vie des reines abeilles qui passe d’environ 5 ans autrefois à moins de 2 ans aujourd’hui. Quelles ques soient les espèces d’abeilles, on trouve dans une ruche 3 sortes d’acteurs qui participent à la formation des colonies d’abeilles et par conséquent au processus de remembrement des populations d’abeilles.

Un environnement et un matériel adaptés

Un bon apiculteur doit comprendre et maitriser les instincts naturels de l’abeille, ainsi dans un environnement adéquat riche en plantes à fleurs, avec un équipement approprié, il va contribuer à réduire le taux de mortalité des abeilles et augmenter sa production de miel. L’apiculteur travaille avec une combinaison intégrale qui lui évite d’être piqué et avec des outils propres à l’apiculture, grattoir, lève-cadres, enfumoir,…

Luttons contre la recrudescence du frelon à pattes jaunes venu d’Asie et trouvons des solutions pour repeupler les ruchers !

Pour lutter contre l’extinction des abeilles, il faut également prendre en compte la nouvelle menace qui pèse sur les abeilles, les frelons asiatiques. Le Vespa velutina ou frelon asiatique à pattes jaunes est un prédateur redoutable. Les frelons asiatiques sont capables de détruire des ruchers d’abeilles domestiques en une seule saison et accélèrent la disparition des apiculteurs en ruinant leurs exploitations. Classé comme une « espèce exotique envahissante et nuisible », le frelon asiatique est un véritable fléau pour toutes les espèces d’abeilles.C’est pourquoi il faut sauver les insectes pollinisateurs de ce danger grandissant et empêcher le déclin des abeilles.

Les pouvoirs publics ont certes pris conscience de l’importance de lutter pour la survie des abeilles mais ce sera surtout l’investissement de chacun au quotidien qui aidera à stopper le syndrome d’effondrement.

Si on assiste à l’extinction des abeilles, il n’y aura plus de miel, les autres insectes acteurs de la pollinisation ne suffiront pas à garantir la reproduction des plantes, des fruits et légumes, c’est tout un pan de l’agriculture qui sera touché.

Pour lutter contre la disparition des abeilles et relancer la production de miel, parrainer une ruche et des abeilles est une des solutions pour participer à la sauvegarde des abeilles en profitant des bienfaits de leur travail dans nos pots de miel.

En parrainant tout ou partie de la ruche, vous bénéficierez de la production conséquente dans de délicieux et ravissants petits pots de miel.