L’abeille mellifère, menacée depuis de nombreuses années

Combien de types d'abeilles dans une ruche
La disparition des abeilles n’est pas un phénomène seulement actuel; en Angleterre, au début du xx° siècle, des milliers de colonies ont été anéanties par un parasite, l’Acaparis woodi.

Dans l’abbaye de Buckfast, des populations d’abeilles ont survécu, des abeilles italiennes et des hybrides d’abeille italienne et d’abeille noire (d’Angleterre). Le frère Adam qui était responsable de la miellerie a imaginé pouvoir effectuer des croisements entre différentes espèces ramenées bien souvent de ses voyages autour du monde.

Après des dizaines d’années, le frère Adam voit naitre une abeille à miel robuste, prolifique et bonne productrice, il lui donnera le nom d’abeille buckfast.

Il existe de nombreuses espèces dans le monde, environ 20 000 différentes mais celle qu’on appelle l’abeille à miel porte le nom d’apis mellifera.

Toutes ces espèces d’abeilles, domestiques ou abeilles sauvages, sont menacées de disparition. Nous pouvons, chacun avec nos moyens, éviter que les colonies d’abeilles subissent le fameux effondrement des colonies. Les ruches désertées, nous ne pourrions plus récolter de miel !


Sans parler de la pollinisation que les abeilles assurent à grande échelle et qui permet la reproduction de nombreuses espèces de plantes et d’arbres fruitiers !

Les apiculteurs professionnels ont aujourd’hui besoin de votre aide pour stopper l’effondrement des colonies et repeupler les ruches. En parrainant une ruche, soit une colonie d’abeilles, vous aiderez à lutter contre le syndrome d’effondrement, et en plus vous recevrez une partie de la production dans de jolis petits pots de miel !

Les différents acteurs de la ruche

Au sein de la ruche, cohabitent des milliers d’abeilles, et contrairement aux abeilles sauvages, ce sont des insectes sociaux, elles ont un but commun, assurer la survie de la colonie.

Pour l’abeille buckfast, l’abeille italienne ou toute autre espèce d’abeille mellifère, la vie de l’abeille dans la ruche est bien organisée.

Quelles que soient les espèces d’abeilles, au sein de la ruche chaque acteur a son rôle à jouer mais la production de miel et la gestion de la gelée royale sont toujours assurées par les abeilles ouvrières.

La colonie se partage en trois castes, une reine, la seule abeille fécondée, des centaines de mâles ou « faux-bourdons » et des milliers d’abeilles ouvrières.

Nourrie depuis son état de larve à la gelée royale, la reine fécondée après avoir été accouplée à plusieurs mâles, va pondre pendant toute son existence (4 à 5 ans) jusqu’à 2000 œufs par jour (printemps ou été) !

Le mâle n’a qu’un seul rôle, celui de féconder la reine, et une fois la reine fécondée, il meurt !

Les mâles qui n’auront pas eu ce privilège n’ont pas une grande utilité car sans dard, ils ne sont pas capables de protéger la ruche, ils sont souvent la proie du redoutable frelon asiatique contre lequel ils n’ont aucune défense.

Les ouvrières, quant à elles, auront à effectuer diverses tâches au cours de leur courte existence (quelques semaines). C’est à elles qu’incombe le rôle de produire le miel.

Un acteur primordial dans le rucher, l’apiculteur

Les apiculteurs professionnels maitrisent leur métier et eux seuls connaissent suffisamment bien leur colonie pour aller récolter la production de la ruche sans risquer les piqûres d’abeille. Le miel et la gelée sont récoltés en quantité importante mais l’apiculteur laisse toujours de quoi permettre aux abeilles de se nourrir tout au long de l’année.

L’apiculteur, un métier au plus près de la nature

L’acteur principal dans la lutte pour le recul du syndrome d’effondrement est l’apiculteur.

Pour accueillir les populations d’abeilles dans son rucher, il va devoir leur proposer un environnement propice et un habitat digne de ce nom.

En plantant des espèces variées et des arbres fruitiers autour du rucher, il va favoriser le travail de ses ouvrières et permettre une production de meilleure qualité.

Son rôle est aussi de protéger ses abeilles contre les dangers potentiels, il évite toute utilisation de pesticides et veille à éloigner ou supprimer le frelon asiatique responsable de terribles dommages.

Les colonies d’abeilles protégées et vivant dans de bonnes conditions récompensent leur bienfaiteur en produisant du bon miel. Chaque colonie d’abeilles peut produire entre 20 et 30 kg pour la récolte, le reste servant de nourriture à la ruche.

La production de miel par l’apis mellifera dépend donc de l’investissement de l’apiculteur, du matériel et de l’équipement utilisé ainsi que de la qualité des différentes espèces de plantes.